Vient de paraître dans la revue La Chèvre : S’installer en races locales c’est possible !

La France métropolitaine et la Corse comptent neuf races locales dont la plupart ont survécu grâce à la détermination d’éleveurs passionnés qui ont cherché à conserver cette biodiversité domestique menacée de disparition ainsi que les systèmes traditionnels associés. Ces races sont finalement encore assez mal connues et souffrent parfois de stéréotypes, ce qui peut être un frein à l’installation. C’est pourquoi les associations de défense de ces différentes races accompagnées par l’Institut de l’élevage, souhaitent créer des références pour montrer que s’installer en race locale et vivre de ce type d’élevage c’est possible !

Lire la suite sur le site de la revue La Chèvre

Si le choix de la race peut parfois être un choix « passion », il ne doit pas être pris à la légère : c’est parfois un point de départ autour duquel se construit le projet en tenant compte des spécificités et des aptitudes de la race, ou bien un choix qui découle d’un projet d’élevage précis, s’appuyant sur la rusticité des animaux par exemple. Il faut garder à l’esprit que n’importe quelle race n’est pas adaptée à n’importe quel système.
Si le choix de la race peut parfois être un choix « passion », il ne doit pas être pris à la légère : c’est parfois un point de départ autour duquel se construit le projet en tenant compte des spécificités et des aptitudes de la race, ou bien un choix qui découle d’un projet d’élevage précis, s’appuyant sur la rusticité des animaux par exemple. Il faut garder à l’esprit que n’importe quelle race n’est pas adaptée à n’importe quel système.
Le système d’élevage doit être pensé et réfléchi en cohérence avec le lieu, les investissements nécessaires et les objectifs techniques et économiques de l’éleveur. Le temps de travail ne doit pas être négligé non plus car ce sont trois compétences que l’éleveur doit maîtriser : l’élevage, la transformation et la commercialisation. L’objectif de production doit enfin être en adéquation avec la race choisie : inutile d’espérer une lactation de plus de 1 000 litres de lait en race locale… Mais d’autres atouts permettent de construire un revenu y compris avec des troupeaux de petite taille. Ainsi, la rusticité et l’autonomie alimentaire permise par le pâturage permettent des économies de fonctionnement (charges d’alimentation, frais vétérinaires, renouvellement moindre grâce à des carrières longues, …). Et parallèlement, la très bonne valorisation des produits (fromages fermiers mais aussi yaourts, savons et produits carnés, généralement écoulés en circuits courts) assure une rémunération tout à fait similaire aux résultats des systèmes fromagers en alpine et saanen suivis dans le cadre des réseaux de références technico-économiques
Le système d’élevage doit être pensé et réfléchi en cohérence avec le lieu, les investissements nécessaires et les objectifs techniques et économiques de l’éleveur. Le temps de travail ne doit pas être négligé non plus car ce sont trois compétences que l’éleveur doit maîtriser : l’élevage, la transformation et la commercialisation. L’objectif de production doit enfin être en adéquation avec la race choisie, même si la rusticité et l’autonomie alimentaire permise par le pâturage permettent des économies de fonctionnement (charges d’alimentation, frais vétérinaires, renouvellement moindre grâce à des carrières longues, …). Parallèlement, la très bonne valorisation des produits (fromages fermiers mais aussi yaourts, savons et produits carnés, généralement écoulés en circuits courts) assure une rémunération tout à fait similaire aux résultats des systèmes fromagers en alpine et saanen suivis dans le cadre des réseaux de références technico-économiques


Pour aller plus loin : téléchargez le référentiel technico-économique des élevages valorisant des chèvres des Pyrénées (ci dessous)